Surprenantes et fragiles, les abeilles ont une place privilégiée au jardin. Je leur ai installé de petites maisons. Elles s'y sont très vite installées et de plus en plus nombreuses, chaque année, elles sont revenues dès les beaux jours travaillant à remplir chaque petites alvéole.

La colonie a grandi et j'ai acheté d'autres petites maisons mais depuis deux ans, leur nombre est en déclin. De plus d'une centaine, il n'y en a qu'une petite cinquantaine. Dans les champs aux alentours, certains agriculteurs avaient recommencé à pulvériser des pesticides sur les betteraves. Ce produit est bien la cause de la disparition des abeilles, finalement interdit, j'attends qu'elles puissent se reproduire et que leur colonie s'agrandisse à nouveau.

 

Le bonheur de les observer, elles ni piquent pas.

Le plaisir et l'attention de leur donner un peu d'eau qu'elles utilisent pour confectionner de la boue qui ferment les alvéoles. Les écouter lorsqu'elles vont et repartent, les ramasser dans l'allée lorsqu'elles tombent par épuisement, elles ne piquent pas. Les sortir de l'eau lorsqu'elles y sont prisonnières, elles prennent le temps de se sécher dans la main et repartent.

Elles volent vers la lumière, elles volent aussi vers toi, mon frère.

Printemps 2024, je pense à toi