Fermer les yeux et juste t'imaginer, encore, marchant au hasard des rues, Hippolyte ouvrant le chemin et toi suivant en flânant, le soir lorsque tout est calme, dans un Paris différent. La nuit appartient aux rêvereurs


Parcourant les rues, marchant seul
Je te vois avancer, ainsi.
Flânant, rêvant, songeant, … mais à quoi penses-tu ?
Seul, tu marches, tu avances dans ces rues inconnues et pourtant, elles t’ont connues mieux que moi.
Elles ont écouté ton cœur battre, le rythme de ton pas, ton souffle, tes mots et quelques fois tes larmes.
De tes yeux, je perçois chaque chose que tu as vue,
chaque regard que tu as croisé, et je te vois, Toi.
Sur ton visage, je lis chaque expression, j’en ressens chaque émotion.
Tu marches, tu parcours ces rues, ces quartiers … seul !
Que cherches tu, un passé, un ami, un souvenir, une autre vie, un autre souffle ?
Tu marches, dans la nuit, elle est ton alliée, ta meilleure amie.
Elle t’enveloppe et te tient contre elle, et c’est avec elle que tu te sens si bien ?
Elle change tout de ta vie, tout change lorsqu’il fait nuit.
Tout est différent, moins hostile, et tu te sens moins fragile
Tu erres dans ces rues, ces quartiers, tu as marché plus que je ne le ferai.
A la recherche de … toi seul le sais !
Mais ce que tu ne sais pas,
c’est que cette liberté, je te l’enviais quelques fois …
Parcourir les rues, marcher seule,
je me vois ainsi,
marcher de Clichy à Paris,
à la recherche de ta vie.
A Patrick-Ludwig, 20 février 2003